Moi même et l’organisme Aidons Lait avons profité de la Semaine mondiale de l’allaitement pour lancer l’exposition intitulée «Allaiter partout, tout le temps » qu’il est possible de voir dans le local d’Aidons-Lait, situé à La Malbaie.
6 femmes, 6 histoires…
“Je ne me pensais pas prête, mais mon corps l’était. Et bébé aussi. Tout s’est fait naturellement, dès le premier boire à l’hôpital.”
“Mon bébé étant hospitalisé dès la naissance, je devais exprimer mon colostrum à la main, ensuite tirer mon lait à blanc en espérant une montée laiteuse, puis tirer mon lait tout court. Je me revois dans la voiture sur le stationnement de la maternité à essayer de tirer tant bien que mal quelques gouttes de lait, en néonatalogie, à essayer de montrer à ma fille le chemin pour prendre mon téton si douloureux, au retour à la maison, épuisée, à pleurer de fatigue la nuit en allaitant. La vérité est que mon choix d’allaiter était plus fort parce que je savais. Je savais que pour MOI et mon enfant, c’était la bonne décision.”
“J’ai eu le bonheur de vivre trois allaitements, un pour chacun de mes enfants. La décision de les allaiter était pour moi une évidence. L’allaitement comporte parfois des obstacles mais au final c’est une fierté de les avoir allaités. Mon premier allaitement a débuté difficilement, mauvaise prise au sein, ma fille avait besoin d’une téterelle à chaque boire. Puis, lorsque nous avons pu nous passer de la téterelle, engorgements et canaux bouchés ont fait partie de l’aventure. Je suis tombée enceinte alors qu’elle avait 9 mois, je rêvais d’un tandem mais il n’a pas eu lieu puisque l’allaitement s’est terminé 3 mois plus tard. ”
“Connexion, réconfort, naturel, proximité, sont les premiers mots me venant en tête en pensant à mes deux allaitements. Même si chaque expérience est complètement différente, au bout du compte, c’est une bulle d’amour qui se crée au cours de cette aventure. ”
“Mon aventure d’allaitement a débuté en octobre 2017. Ça n’a pas été facile, j’ai failli abandonner plus d’une fois ! J’avais tellement peur de ne pas réussir alors que c’est la chose la plus naturelle qui existe. Aujourd’hui j’en suis à mon 3e allaitement, et si jamais j’ai d’autres enfants un jour, j’allaiterais encore et toujours autant que je pourrais !!”
“J’ai été maman pour la première fois à 28 ans et pour la 2ème fois à 30 ans.
C’était clair pour moi et mon conjoint que j’allaiterais malgré toutes les embûches que je rencontrerais. Au début, l’allaitement n’a pas été facile. J’ai eu des problèmes, car mes mamelons n’étaient pas assez érectiles. À ma sortie de l’hôpital, j’ai contacté Aidons-Lait qui m’a prise en charge et, par la suite, je n’ai jamais eu d’autres problèmes. J’ai utilisé la téterelle quelques semaines, surtout pour le côté droit, et ça a toujours bien fonctionné ensuite. Maintenant, mon bébé est rendu à 22 mois et il aime toujours beaucoup le lait de maman … Mon conjoint m’a beaucoup soutenue, même lorsque j’étais plus épuisée.
Pour ce qui est des défis :
- Les nuits ont été un défi en soi. Comme j’allaite exclusivement, je fais toutes les nuits depuis la naissance de mon grand … c’est un choix que j’ai fait, donc un beau défi.
- Le jugement en est un énorme… surtout pour l’allaitement de mon grand. Les « Ah! Tu vas l’allaiter jusqu’à quand? » et autres commentaires du genre se font beaucoup entendre. Mais, j’essaie de me faire une carapace face à ce genre de commentaires.
- Mon début d’allaitement a été un défi que j’ai bien aimé surmonter, car maintenant j’ai plus de connaissances.
- Je fais partie des femmes qui ont une surproduction, donc côté engorgement, je ne compte plus les fois... Ce qui fait en sorte que j’ai un bon REF et que j’ai des bébés qui se sont et s’étouffent encore au sein.
Avec ma fille, j’ai eu 0 problème, elle a pris le sein seule et merveilleusement bien dès la salle de réveil.”
